Insigne de la 6ème Airborne

L’opération Tonga de la 6ème division aéroportée est divisée en trois objectif :

  • L’opération Deadstick qui consiste en la prise des ponts sur l’Orne
  • Réduire au silence la batterie de Merville
  • La destruction de cinq ponts sur la Dives

L’opération Deadstick :

La prise des ponts sure l’Orne, nom de code Eutson I (Bénouville) et Eutson II (Ranville) :

L’opération Deadstick a pour objectif la prise des pont sur l’Orne. Cette objectif est stratégique car, s’ils sont détruits cela isolerait les troupes aéroportées parachutées à l’est de la zone de débarquement. A contrario, s’ils restent aux mains des Allemands, ils peuvent servir afin de lancer des contres-attaques sur les plages. Il est donc important que les ponts soient pris et intact.

        Pegasus Bridge

Il est aux alentours de 0h20 lorsque la première vague constitué de trois planeurs se pose à l‘ouest d’Eutson I (le pont de Bénouville), surnommer depuis Pegasus Bridge, sans faire de bruit. Les hommes de la 6ème airborne engagent immédiatement le combat contre les Allemands et en moins d‘un quart d‘heure, le pont est aux mains des alliées. Eutson II (le pont de Ranville) sera quant à lui pris d’assaut par des hommes débarqués de deux autres planeurs ayant réussi à atterrir non loin du pont (le troisième ayant atterri à 12 kilomètres de l’objectif). Le message de la victoire « Ham and Jam » (« Jambon et Confiture ») est immédiatement envoyé aux bateaux alliée après l‘attaque, par l‘intermédiaire d‘un pigeon voyageur. Une longue nuit commence alors pour Howard et ses hommes qui craignent une contre-attaque allemande. Ce n’est que le 6 juin à 13h32 exactement que les renforts débarqués sur la plage de Sword et commandés par Lord Lovat, accompagné de son célèbre sonneur de cornemuse Bill Millin, feront la jonction avec les hommes du Major Howard.

Planneur Horsa

La batterie de Merville :

Le deuxième objectif de la 6ème division aéroportée est de réduire au silence la batterie de Merville. En effet, elle est supposée abriter des canons de 150mm qui pourraient s’avérer être dévastateur pour les hommes qui débarqueront sur Sword. Cette mission incombe au major Otway et ses 600 hommes.

Bunker de tir de la batterie de Merville

Dans le même temps que l’attaque sur les ponts, 400 tonnes de bombes sont larguées sur la batterie de Merville sans toucher un seul bunker. Peu après, les 600 hommes, appartenant à la 9ème Brigade de la 6ème airborne, sont parachutés à 8 kilomètres de leur objectif. Sur les 600 hommes prévus, le major Otway en rassemble 150. Lorsque, deux heures plus tard, ils arrivent à la batterie, le major donne l’ordre d’attaquer malgré l‘insuffisance d’hommes et de matériel. Après trente minutes, sur les 130 Allemands présents au début de la bataille, seulement 22 survivants lèvent les bras. Du côté des Anglais, il y a 70 tués et blessés sur les 150 hommes engagés. Ironie de l’histoire, la batterie abritait non pas des canons de 150mm mais des canons de 10mm qui s’avèrent être bien moins dangereux.

Les ponts sur la Dives

Le troisième et dernier objectif de l’opération Tonga consiste en la destruction de cinq ponts sur la Dives afin de désorganiser les Allemands et de retarder au mieux les contres-attaques de ses derniers. Il s’agit :

  Le pont ferroviaire de Bures-sur-Dives détruit

  • du pont de Robehomme
  • du pont routier de Bures-sur-Dives
  • du pont de Varaville
  • du pont ferroviaire de Bures-sur-Dives
  • du pont de Troarn

Les quatre premier seront détruits entre 06h00 et 09h15 par des petites formations de la division. Quant au cinquième pont, la destruction s’avère plus difficile. En effet, la ville de Troarn est aux mains d’éléments de la 21ème Panzerdivison et il faut impérativement la traverser pour accéder au pont. Le Major Tim Roseveare met alors au point un plan audacieux afin d’y accéder : il embarque dans une jeep et sa remorque avec 90 kilos d’explosif, 45 détonateurs, un lieutenant et sept sapeurs. Ils traversent la ville à toute vitesse sous un feu nourri et finissent par arriver au pont. En cinq minutes, les sapeurs mettent en place les charges et les font sauter. Cette explosion creuse un large trou au milieu mais le pont n’est pas entièrement détruit ; il ne le sera définitivement que vers 15h.

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