Le choix des côtes normandes pour le débarquement impose aux Alliés la prise rapide d‘un grand port pour pouvoir acheminer le matériel rapidement.

En attendant la libération de ce port, les Alliés décident la construction de ports artificiels – nom de code : port Mulberry. C‘est un véritable défi qui est lancé car les ports Mulberry doivent demeurer opérationnels neuf mois, malgré les fortes marées normandes, et être capables d‘accueillir quotidiennement 12 000 tonnes de matériels et 2 500 véhicules. Ces chiffres seront largement dépassés au cours de la bataille de Normandie.

Les caissons formant les ports Mulberry sont acheminés depuis l‘Angleterre par bateau dès le 5 juin et leur mise en place sera très rapide car, dès le 14 juin, les ports sont opérationnels.
Il y a alors un port sur la plage d‘Omaha et un port à Arromanches. Mais, du 19 au 21 juin, une forte tempête balaie les côtes normandes et le port d‘Omaha subit de gros dégâts ; les Alliés décident de ne pas le réparer.

Le port d‘Arromanches qui a subi quelques dégâts lui aussi est remis en état rapidement. Malgré la prise du Port de Cherbourg le 27 juin, le port d‘Arromanches servira aux Alliés jusqu‘à la fin de la guerre.

Aujourd‘hui encore, on peut voir les vestiges de ces ports. En effet, il reste un ponton à Omaha et, si l‘on visite Arromanches, on aperçoit dans la mer des flotteurs et des caissons Phoenix.

Plus impressionnant encore, si l‘on se promène entre la plage d‘Omaha et le musée du débarquement à Saint Laurent-sur-Mer, on peut observer le long de la route la reconstitution d‘une chaussée flottante en grandeur nature (voir photos ci-dessous).

  • Restes du port artificiel d'Arromanches

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